Commune

La réglementation des pneus

La réglementation concernant les pneus 225/55 R16 et 175/65 R15 est essentielle pour assurer la sécurité routière et garantir des performances optimales. Selon la réglementation en vigueur, les pneus doivent être homologués et correspondre aux spécifications recommandées par le fabricant du véhicule.

Pour les pneus 225/55 R16, ils doivent avoir une largeur de 225 mm, un ratio hauteur/largeur de 55% et être montés sur des jantes de 16 pouces. Ces pneus offrent une bonne adhérence et une stabilité sur route, tout en maintenant le confort de conduite.

Quant aux pneus 175/65 R15, ils doivent avoir une largeur de 175 mm, un ratio hauteur/largeur de 65% et être montés sur des jantes de 15 pouces. Ils sont généralement utilisés sur des véhicules plus compacts, offrant une meilleure économie de carburant et une conduite plus souple.

Il est important de respecter ces spécifications pour garantir une tenue de route optimale, une meilleure résistance à l’aquaplaning et une usure régulière des pneus. Il est également recommandé de vérifier régulièrement la pression des pneus et de les remplacer lorsque la profondeur de la bande de roulement atteint les limites légales pour maintenir une conduite sûre et efficace.

Histoire de Montagnole

Remontons le temps à Montagnole

Située à 5 kilomètres de Chambéry, la commune de Montagnole est adossée au massif de la Chartreuse. D’une superficie de 1130 hectares, elle s’étend au pied de la pointe de la Gorgeat, de 400 à 1485 mètres d’altitude. Elle fait partie des six communes du canton de Cognin, avec Jacob-Bellecombette, Saint-Cassin, Vimines et Saint-Sulpice.

Les premières traces d’habitation à Montagnole remontent à l’époque gallo-romaine (découverte de vases, de cruches, de pièces de monnaie … ). La première église fut construite sur un ancien temple, la maison de Maistre sur les fondations d’une villa gallo-romaine.

Montagnole existait dès l’an 1100 dans le cartulaire de Grenoble, sous le nom de Montaniola ou encore de Montaigniola (petite montagne).

Après l’effondrement d’une partie du Mont « Granier » le 24 novembre 1248, qui fit disparaître le village de Saint-André, le siège du décanat de Savoie (un des quatre districts du Diocèse de Grenoble) fut implanté à Montagnole, où s’installa le doyen Jean d’Ambléon. Montagnole est longtemps restée la première paroisse du décanat, avec le droit, pour son curé, délégué par l’archiprêtre, d’aller lui-même à la cathédrale de Grenoble chercher les saintes huiles et de les distribuer aux autres paroisses de la région.

Du XIVème au XVIIIème siècle, le « fief de Montagnole » appartint successivement à plusieurs familles de seigneurs, résidant au château de Villeneuve (à Cognin), dont Humbert de Seyssel, le seigneur de Villeneuve, les Clermont Mont-Saint-Jean, plusieurs générations de seigneurs de Lescheraine (famille Chabod), puis à la famille Bruyset et à la famille Regard, comtes de Villeneuve et seigneurs de Montagnole et de Bellecombette.

Charles Emmanuel III, roi de Sardaigne, prince de Piémont et duc de Savoie, abolit les droits féodaux en 1771, mais Montagnole ne fut affranchie qu’en 1784.

La Savoie fut annexée à la France de 1792 à 1815 (traité de Vienne), annexion pour laquelle le maire de Montagnole, Jean-Claude Têtu, montra une certaine antipathie. 

Vue de Montagnole
Vue de Montagnole

L’église Saint-André fut construite en 1851, sur l’ancien cimetière, à côté de l’ancienne église, datant du XVème siècle et en ruine (le culte avait lieu dans un hangar). Cette dernière, réhabilitée, deviendra un logement pour le curé, puis mairie et école jusqu’à la construction de l’actuelle mairie vers 1880.

Jusqu’au début du XXème siècle, les Montagnolais vivaient principalement de l’agriculture (cultures puis surtout pâturages). En 1872, l’usine à ciment de M. Chiron s’installa à Montagnole. Mais il fallut attendre 1901 pour recenser 3 ouvriers (322 agriculteurs). En 1936, il y en avait 78 (163 agriculteurs), et 100 en 1962 (47 agriculteurs).

Au 1er janvier 2011, les Montagnolais et  Montagnolaises sont 785, répartis sur une quarantaine de hameaux.

LES HABITANTS DE MONTAGNOLE

1562: 178
1687: 130
1729: 140
1776: 292
1801: 518
1806: 491
1822: 675
1836: 720
1838: 804
1848: 912
1858: 754
1861: 733
1866: 774
1872: 779
1876: 794
1881: 734
1886: 702
1891: 646
1901: 604
1906: 576
1911: 580
1921: 466
1926: 532
1931: 545
1936: 538
1946: 471
1954: 492
1962: 406
1968: 347
1976: 462
1980: 598
1990: 658
1999: 669
2004: 713
2008: 785