UN AUTRE VISAGE DE MONTAGNOLE : « LES SENTIERS DE RANDONNÉES »
Avec la réouverture du chemin du Pas au chemin du Puisat, par le chemin du Mapas, s’achève la campagne de rénova- tion des chemins de randonnée de notre commune.
Ainsi, c’est quelques 50 km de sentiers balisés, magnifiquement réhabilités, qui sont désormais à la disposition des promeneurs, comme des cavaliers. Pour la tranquillité et la sécurité de tous, les véhicules à moteur de tout type sont ce- pendant interdits, sauf les engins agri- coles pour les besoins de la profession.
Ces travaux ont été réalisés sous la maî- trise d’ouvrage de la commune, la maî- trise d’œuvre de L’ONF avec la présence sur le terrain de M. Supper et la partici- pation financière de Grand Chambéry.
Tous nos remerciements à Christiane Marechal, notre Conseillère Municipale pour son implication dans ce dossier, commencés en 2014 et qui était d’une complexité certaine, du fait, notam- ment des terrains agricoles qui longent ces chemins et dont les exploitants ont été facilitateurs dans la réalisation de cette si belle opération.
Située à 5 kilomètres de Chambéry, la commune de Montagnole est adossée au massif de la Chartreuse. D’une superficie de 1130 hectares, elle s’étend au pied de la pointe de la Gorgeat, de 400 à 1485 mètres d’altitude. Elle fait partie des six communes du canton de Cognin, avec Jacob-Bellecombette, Saint-Cassin, Vimines et Saint-Sulpice.
Les premières traces d’habitation à Montagnole remontent à l’époque gallo-romaine (découverte de vases, de cruches, de pièces de monnaie … ). La première église fut construite sur un ancien temple, la maison de Maistre sur les fondations d’une villa gallo-romaine.
Montagnole existait dès l’an 1100 dans le cartulaire de Grenoble, sous le nom de Montaniola ou encore de Montaigniola (petite montagne).
Après l’effondrement d’une partie du Mont « Granier » le 24 novembre 1248, qui fit disparaître le village de Saint-André, le siège du décanat de Savoie (un des quatre districts du Diocèse de Grenoble) fut implanté à Montagnole, où s’installa le doyen Jean d’Ambléon. Montagnole est longtemps restée la première paroisse du décanat, avec le droit, pour son curé, délégué par l’archiprêtre, d’aller lui-même à la cathédrale de Grenoble chercher les saintes huiles et de les distribuer aux autres paroisses de la région.
Du XIVème au XVIIIème siècle, le « fief de Montagnole » appartint successivement à plusieurs familles de seigneurs, résidant au château de Villeneuve (à Cognin), dont Humbert de Seyssel, le seigneur de Villeneuve, les Clermont Mont-Saint-Jean, plusieurs générations de seigneurs de Lescheraine (famille Chabod), puis à la famille Bruyset et à la famille Regard, comtes de Villeneuve et seigneurs de Montagnole et de Bellecombette.
Charles Emmanuel III, roi de Sardaigne, prince de Piémont et duc de Savoie, abolit les droits féodaux en 1771, mais Montagnole ne fut affranchie qu’en 1784.
La Savoie fut annexée à la France de 1792 à 1815 (traité de Vienne), annexion pour laquelle le maire de Montagnole, Jean-Claude Têtu, montra une certaine antipathie.
L’église Saint-André fut construite en 1851, sur l’ancien cimetière, à côté de l’ancienne église, datant du XVème siècle et en ruine (le culte avait lieu dans un hangar). Cette dernière, réhabilitée, deviendra un logement pour le curé, puis mairie et école jusqu’à la construction de l’actuelle mairie vers 1880.
Jusqu’au début du XXème siècle, les Montagnolais vivaient principalement de l’agriculture (cultures puis surtout pâturages). En 1872, l’usine à ciment de M. Chiron s’installa à Montagnole. Mais il fallut attendre 1901 pour recenser 3 ouvriers (322 agriculteurs). En 1936, il y en avait 78 (163 agriculteurs), et 100 en 1962 (47 agriculteurs).
Au 1er janvier 2011, les Montagnolais et Montagnolaises sont 785, répartis sur une quarantaine de hameaux.